En revanche Possession, autre promesse de plombage carabiné, se révèle de bonne compagnie. Ce semblant de thriller hypertextuel à quatre mains sur les traces d'un poète victorien supposé (Henri Ash), dont l'action adultérine à deux vitesses se déroule dans divers «jardins anglais» très peu meurtriers, a pu être jugé «alambiqué». Voire. Tout est dans cette subtilité du dosage, sur un fil de tarabiscotage tendu entre Harlequin et mandarin. Fausse héroïne et blonde de l'affaire, Gwyneth Paltrow, qu'on avait laissée au tapis, éléphantiasique idiote de 245 kilos montrant sa foufoune noire dans le répugnant Amour extra-large, relève ici de cette pesée spécieuse. Sibylle givrante. Le dialogue de même, assorti au profilage psychologique vieille Angleterre, conjuguant beach boy de bibliothèque ricain (Aaron Eckhart) et Frénétique anglais plus déliquescent que nature (Jeremy Northam), fait dans le rébus. L'intrigue au demeurant ne lésine pas sur le double fond, en abyme de «sympathie» spirite, hermétismes à tiroirs révélant écrits enfouis et vies parallèles antérieures. L'étoile masquée de cette énigme aux airs nervaliens est son héroïne capiteuse Christabel LaMotte. Soit Jennifer Ehle, imprévisible Laitière saphique transfigurée bi préraphaélite d'une Leçon de piano «possédée» par la métrique.
A truly hopeless attempt at the last bit:
The hidden star of this Nerval-esque mystery is its heady heroine Christabel LaMotte. That is, Jennifer Ehle, the unpredictable Sapphic milkmaid turned Preraphaelite bisexual of The Piano, "possessed" by metrics. [??!?!]
I know, I know. "Metrics"?! "The Piano"!? Au secours, francophones!